Juliette de Banes Gardonne, alto
Née
en 1984 à Paris, Juliette de Banes Gardonne commence le chant
lyrique au Conservatoire d'Aix-en-Provence et poursuit sa formation à
la Haute école de musique de Genève, site de Neuchâtel, où elle
achève un master de soliste dans la classe de Marcin Habela. Au
cours de ses études, elle suit des cours de Maîtres avec Alain
Garichot, François Leroux, Luisa Castellani, Teresa Berganza et
travaille sous la direction de Celso Antunes et Antoine Marguier.
Elle bénéficie d'une Bourse de la Fondation SIGG.
Intéressée
entre autres par les formes d'expression artistique contemporaines,
elle a travaillé avec Georges Aperghis et Donatienne Michel-Dansac
au centre Acanthes, avec l'ensemble Neue Vocalsolisten autour de
Stimmung de Stockhausen à la Fondation de Royaumont et avec le
pianiste Stephan Oliva autour du Tierkreis de Stockhausen.
Durant la saison
2012-2013, elle est soliste au Centre National d'Artistes Lyriques de
Marseilles et effectue parallèlement une formation post-grade dans
la classe de Gary Magby à la Haute école de musique de Lausanne.
Elle est boursière de la Fondation Ernst Göhner, et membre de la
Fondation Suisse d'étude.

Vivian Berg a fait ses études de
flûte à bec au conservatoire de Trondheim (Norvège) où elle
obtient un diplôme de soliste et de musique de chambre. Aux
Pays-Bas, elle poursuit ses études à l'école supérieure des arts
d'Utrecht (classes de Reine-Marie Verhagen et Heiko ter Schegget),
puis au Conservatoire Royal de la Haye dans la classe de Marion
Verbruggen où elle reçoit son diplôme de concertiste avec
félicitations du jury. Elle obtient ensuite un bachelor en hautbois
baroque dans la classe de Ku Ebbinge.
Elle donne des concerts en tant que
hautboïste et en tant que flûtiste à bec avec divers orchestres et
formations de musique de chambre, Les Talens Lyriques, Il Complesso
Barocco, Ensemble Baroque du Léman, Capriccio Basel. Elle se produit
en soliste avec l'Orchestre Baroque de Norvège (1997), le King's
Consort (1999),Capriccio Basel (2010-2013) et bien d'autres, et donne
des récitals en duo au Japon, en Norvège, en Hollande et en Suisse.
Vivian Berg est membre fondatrice de
l'Ensemble Arabesque qui se produit régulièrement dans la région
lemanique. Elle enseigne la flûte à bec et le hautbois baroque au
Conservatoire de Montreux-Vevey-Riviéra.
![]() |
Jérémie Brocard, basse
Jérémie
Brocard étudie à la Haute école de musique de Genève, puis est
membre de l'Opéra Studio Suisse (Bienne). Il est lauréat en 2011 du
concours international du Kammeroper Rheinsberg.
Il
interprète Seneca (L'Incoronazione di Poppea) au Festival d'Ambronay
et au Kammeroper Rheinsberg, Don Basilio (Il Barbiere di Siviglia) au
Festival Sorru in Musica, Il Commendatore (Don Giovanni) à la Ferme
Asile de Sion, Don Alfonso (Così fan tutte) à la Biennale de Berne
et Vecchio Zingaro (Il trovatore), Un Notaire (La Périchole), Un
Officier (La fille de Madame Angot), Pâris (Roméo et Juliette) à
l'Opéra de Lausanne.
Il
fait ses débuts au Grand Théâtre de Genève dans le rôle du Sire
de Béthune (Les Vêpres Siciliennes), de Héraut (L'Amour des trois
Oranges) puis de Schaunard (Scènes de la vie de Bohème d'après
Puccini). Plus récemment, il chante le rôle du Grand Inquisiteur
(Don Carlo) à l’Opéra de Fribourg.
Parmi
ses projets récents, il joue les rôles du Génie de l'Anneau
(Aladin de Nino Rota) à l'Opéra de Lausanne, du Marquis (Traviata)
à l'Opéra d'Amsterdam et de Fafner et Hagen (Siegfried et l’Anneau
Maudit, d’après Wagner) à l’Opéra de Paris.
Né à São
Paulo, André Cortesi est un flûtiste éclectique : son
répertoire va de la musique ancienne sur instrument d'époque à la
musique contemporaine, en passant par le jazz et la variété. Ayant
grandi influencé par la musique populaire brésilienne, André
Cortesi tombe vite amoureux de la musique classique, en restant
toujours fidèle à ses origines. On peut l'entendre lors de concerts
de jazz ou comme flûtiste de l'ensemble baroque Elyma dirigé par G.
Garrido. Il a créé plusieurs œuvres de Johan Treichel et joué aux
festivals Amplitudes (la Chaux-de-Fonds) et Musica Nova (São Paulo).
Ayant étudié à
l'Université de São Paulo, à la Hochshule für Müsik de Zurich et
au Conservatoire de Genève, André Cortesi a déjà joué dans des
salles prestigieuses comme le Concertgebouw d'Amsterdam, l'Opéra de
Zurich et le Gendarmenmarkt de Berlin. Actif en tant que chambriste,
soliste, professeur et musicien d'orchestre, il a joué entre autres
au Brésil, en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en
Argentine, en Hollande, en Croatie et en Angleterre.
Marc Durollet, violoncelle
Après des études de violoncelle moderne à Nantes dans la classe de Danielle Merand, récompensé par un prix supérieur, il a poursuivi ses études au Conservatoire de Lyon dans la classe d'Augustin Lefebvre. Puis il participa à diverses Master classes professionnelles (notamment avec Roland Pidoux, Anner Bylsma, Barthold Kujiken...) et académies. Il s'est ensuite dirigé vers l'interprétation sur instrument historique au sein de la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de Bruno Cocset, où il prépare actuellement son Master d'interprétation. De plus, il prend part à des projets d'ensemble avec Gabriel Garrido, Florence Malgoire et Leonardo Garcia-Alarcòn. Marc Durollet est membre fondateur de l'Ensemble Intercomunicazione et de l'Ensemble Chiome d'Oro.
Adam Maor est né
à Haïfa. Son parcours musical débute par l'étude de la guitare
classique au conservatoire de sa ville natale avec Éric Traidou, et
se poursuit par l'étude de la composition avec Eitan Steinberg. À
la fin de l'adolescence, il part dans la ville de Kirat-Gat pour une
année de service civil, dans le but d'enseigner la musique aux
adolescents défavorisés. Après avoir refusé de s'enrôler dans
l'armée israélienne pour des raisons de conscience, il est
emprisonné pendant presque deux ans, entre l'hiver 2002 et l'automne
2004. À sa sortie de prison, il poursuit son activité politique qui
lui vaut d'être nommé, avec quatre de ses camarades, pour le prix
Yper pour la paix. Adam Maor obtient en 2010 son bachelor en
composition à la Haute École de Musique de Genève dans la classe
de Michael Jarrell et Luis Naón. Au cours de sa formation, il a eu
l'occasion d'assister à des master-classes de compositeurs tels que
Toshio Hosokawa, Peter Eötvös, Tristan Murail, Helmut Lachenmann,
Matthias Pintscher et Martin Matalon. Passionné par le mot écrit,
il coopère depuis plusieurs années avec le poète et écrivain
israélien Itzhak Laor, dont les textes à la fois poignants et
profonds sont une inspiration pour de nombreuses pièces. Adam Maor
est membre fondateur de l'ensemble Matka (Genève, Suisse) et
poursuit désormais ses études en master au sein du Cursus 1 de
l'IRCAM (France).

Clara
Meloni a obtenu son diplôme d’enseignement du chant avec
distinction au Conservatoire de musique de Neuchâtel. Elle a
poursuivi sa formation à la Guildhall School de Londres, soutenue
par les Fondations Tanner et Nicati et obtenu le premier prix de
chant au Concours Flame. À Londres toujours, elle a chanté sous la
direction de Claudio Abbado.
Elle
s’est produite dans le City of London Festival, Leeds Lieder
Festival, Schloss Mirabell à Salzbourg, Festival de Música Antigua
de Daroca, Sommets du Classique avec Olivier Reboul; Usinesonore,
CMC-Concerts de musique contemporaine avec l’ensemble Cercles,
Cathédrale de Canterbury, Théâtre du Passage et L’heure bleue.
Ses rôles sont
Ninetta (La Finta Semplice), deuxième femme et Belinda (Dido and
Aeneas) et Clorinda (Combattimento di Tancredi e Clorinda). Elle est
actuellement membre du Studio suisse d’opéra de Bienne. Parmi ses
projets passés, on citera Drumming de Steve Reich avec le groupe
Minimal, des pièces de Ligeti au Festival des Jardins Musicaux, la
Messe du Pape Marcel de Palestrina avec le groupe La Sestina et le
Lobgesang de Mendelssohn.
Simon Peguiron, orgue
Né en 1980 à Neuchâtel, Simon Peguiron débute la musique par le violon, avant de se tourner vers le piano et l'orgue. Il se forme tout d'abord au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds, où il obtient « avec distinction » les diplômes d'enseignement d'orgue (classe de Philippe Laubscher) et de piano (classe de Catherine Courvoisier). Il se perfectionne ensuite auprès de Guy Bovet à l'Académie de Musique de Bâle pour l'orgue (diplôme de soliste en 2006), ainsi qu'à la Haute Ecole de Musique de Zurich dans la classe de piano de Homero Francesch (diplôme de concert « avec distinction » en 2003, diplôme de soliste en 2005). Depuis quelques années, son nom paraît régulièrement sur les programmes de concerts de nos régions, que ce soit en tant qu'accompagnateur, en musique de chambre, comme soliste ou même à l'occasion comme compositeur. Il se consacre également à l'arrangement, à l'improvisation dans différents styles et à l'édition de partitions. Il a eu l'occasion de se produire au piano ou à l'orgue dans les principales villes helvétiques ainsi que dans plusieurs pays d'Europe. Simon Peguiron a été notamment soutenu dans ses études par le Lycéum-club de La Chaux-de-Fonds, la fondation Friedl-Wald (Bâle) et la fondation Ernst Göhner (Zoug). Il enseigne le piano au Conservatoire neuchâtelois depuis 2006 et s'engage activement, par l'intermédiaire de plusieurs sociétés de concerts, au sein de la vie musicale locale. Après dix ans de titulariat au Temple du Locle, il tient depuis le printemps 2009 les claviers de l'orgue de la Collégiale de Neuchâtel.
Né en 1980 à Neuchâtel, Simon Peguiron débute la musique par le violon, avant de se tourner vers le piano et l'orgue. Il se forme tout d'abord au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds, où il obtient « avec distinction » les diplômes d'enseignement d'orgue (classe de Philippe Laubscher) et de piano (classe de Catherine Courvoisier). Il se perfectionne ensuite auprès de Guy Bovet à l'Académie de Musique de Bâle pour l'orgue (diplôme de soliste en 2006), ainsi qu'à la Haute Ecole de Musique de Zurich dans la classe de piano de Homero Francesch (diplôme de concert « avec distinction » en 2003, diplôme de soliste en 2005). Depuis quelques années, son nom paraît régulièrement sur les programmes de concerts de nos régions, que ce soit en tant qu'accompagnateur, en musique de chambre, comme soliste ou même à l'occasion comme compositeur. Il se consacre également à l'arrangement, à l'improvisation dans différents styles et à l'édition de partitions. Il a eu l'occasion de se produire au piano ou à l'orgue dans les principales villes helvétiques ainsi que dans plusieurs pays d'Europe. Simon Peguiron a été notamment soutenu dans ses études par le Lycéum-club de La Chaux-de-Fonds, la fondation Friedl-Wald (Bâle) et la fondation Ernst Göhner (Zoug). Il enseigne le piano au Conservatoire neuchâtelois depuis 2006 et s'engage activement, par l'intermédiaire de plusieurs sociétés de concerts, au sein de la vie musicale locale. Après dix ans de titulariat au Temple du Locle, il tient depuis le printemps 2009 les claviers de l'orgue de la Collégiale de Neuchâtel.
Le
ténor suisse Jakob Pilgram est né en 1981 à Liestal. Il fait ses
études à la Musik-Akademie de Bâle : le chant chez Hans-Jürg
Rickenbacher, mais aussi l’enseignement et la direction de chœur.
En 2008, il obtient son diplôme d’enseignement avec distinction.
De 2008 à 2011, Jakob Pilgram poursuit sa formation à la Zürcher
Hochschule der Künste dans la classe de concert de Werner Güra et
obtient son Master of Interpretation and Performance avec
distinction.
Jakob
Pilgram est chanteur de concert en Suisse et à l’étranger, entre
autres au Carnegie Hall de New York sous la direction de Ton Koopman
(2005 et 2008). De plus, il est membre et soliste du
Balthasar-Neumann-Chor sous la direction de Thomas Hengelbrock, ténor
de l’ensemble ORIGEN, ainsi que chef et ténor de l’ensemble
bâlois larynx. Il fut invité au Theater Basel dans « Didon et Enée
» de Purcell, ainsi que dans l’opéra pour enfants « Schaf ».
Il donne plus de vingt représentations dans le rôle de Damon dans
« Acis und Galatea » de Händel en 2007 avec la
Freitagsakademie Bern et aux Dresdner Musikfestspiele en 2009. En
2010/2011, il est invité par le théâtre de Lucerne pour jouer le
rôle de Flaminio dans l’opéra baroque « Il trionfo
dell’onore » d’Alessandro Scarlatti. Depuis
2005, il est l’un des piliers du Origen Festival Cultural à Riom
GR, auquel il participe en qualité de soliste dans cinq créations
d’opéra contemporain.
Sylvain Tolck
débute l'apprentissage de la trompette à Neuchâtel avec
Jean-Pierre Bourquin, puis est admis à la Haute Ecole de Musique de
Genève dans la classe de Gérard Métrailler, où il obtient son
master d'interprétation - orientation orchestre - en juillet 2011.
En
2010, il est admis comme trompette solo de l'Ensemble Symphonique de
Neuchâtel. Sylvain Tolck s'est déjà produit au sein de l'Orchestre
de la Suisse Romande, l'Orchestre de Chambre de Genève, l'Ensemble
Contrechamps et l'Ensemble Instrumental de Lausanne. Il a joué sous
la direction de Thierry Fischer, Michel Corboz, Neeme Järvi, Charles
Dutoit, François-Xavier Roth, etc. Il est également actif en tant
que chambriste en quatuor et quintette de cuivres, avec notamment une
tournée en Israël durant l'été 2011.
Jeanne-Lise Treichel, violon
Jeanne-Lise
Treichel est née en 1989 près de Lyon. Elle se forme à la Haute Ecole de Musique de Genève, où elle obtient un Bachelor en 2011 dans la classe de Patrick Genêt, puis un Master of Arts en "interprétation - concert" en 2013 dans la classe de Sergey Ostrovsky. Elle a tenu
pendant un an le poste de violon solo de l'Orchestre des Jeunes de
l'Orchestre National de Lyon, et s’est produite en solo et en
ensemble avec l'association JIM dirigée par M.-A. Nicolas et avec
son père Jacques Chapuis. Aujourd'hui elle a
l'occasion de jouer régulièrement avec l'Ensemble Symphonique de
Neuchâtel, le Nouvel Ensemble Contemporain - La Chaux-de-Fonds
(Jardins Musicaux - Cernier, 2011 ; TPR - 2012), l'Orchestre de Chambre Pelléas (TNT - Toulouse, 2013) et en musique de
chambre : en sonate avec son mari Johan Treichel ("Brahmsiade"
de la Collégiale de Neuchâtel - 2012) et dans le cadre des
Découvertes musicales du Locle. Découvrant le
violon baroque en 2009 avec Florence Malgoire et Michel Kiener, elle
joue avec l'ensemble "Il suonar parlante" de Vittorio
Ghielmi, l'ensemble Chiome d'Oro et l'Ensemble Fratres. Jeanne-Lise est
membre fondateur de l'Ensemble Intercomunicazione.
Johan
Treichel entre en 2004 dans la classe de piano de Catherine
Courvoisier au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds. Il obtient un
Diplôme de Concert dans la classe de Paul Coker en 2010. Il a
gagné quelques prix lors de concours internationaux de piano.
En 2006, il est
accepté dans la classe de composition de Michael Jarrell, à la HEM
de Genève. Puis il poursuit sa formation de compositeur auprès de
Marco Stroppa à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst de
Stuttgart, en Allemagne.
Johan Treichel est
membre fondateur de l'Ensemble Intercomunicazione. Il est également
membre du Duo du Zoo (chansons à textes) avec Antoine Joly,
clarinettiste et poète. En outre, il assume la fonction de
claviériste (piano, célesta et clavecin) de l'Ensemble Symphonique
de Neuchâtel.
Il a collaboré
avec des formations et des festivals comme le Nouvel Ensemble
Contemporain, Le Balcon (CNSM de Paris), le Carpe Dièse Trio,
l'Ensemble Vortex de Genève, l'Ensemble Symphonique de Neuchâtel,
le Quatuor Fratres, le Festival Archipel, le Festival Grieg de
Neuchâtel, la Brahmsiade sur la Colline, le Festival Musique en
Diois, etc.
Chœur de chambre à
géométrie variable, l’Ensemble vocal de la Collégiale a été
fondé au fil des dernières années dans le but d’animer les
cultes-cantates à la Collégiale de Neuchâtel, puis s’est
développé autour d’autres projets spécifiques. Sa particularité
est de se baser sur l’autonomie et la participation personnelle de
chaque choriste: l’ensemble travaille généralement sans chef, à
la manière d’une formation de musique de chambre. Chacun peut
ainsi apporter sa pierre à l’édifice, ce qui permet d’obtenir
un résultat artistique cohérent auquel tous les membres peuvent
s’identifier. L'Ensemble vocal de la Collégiale est placé sous
la responsabilité artistique de Simon Peguiron, qui coordonne les
idées et conduit les répétitions depuis l’orgue ou le piano.
Parmi ses projets récents, on relèvera une collaboration avec
l’Orchestre Symphonique du Jura et son chef Facundo Agudin autour
de la trilogie pour chœur et orchestre de Brahms (Schicksalslied,
Nänie, Gesang der Parzen) et un concert autour du thème Les Morts
et la Réformation à la Collégiale de Neuchâtel, avec des œuvres
de Bach, Telemann, Liszt, Buxtehude et Peguiron.